Pour l’instant, il faut régler le problème plus terre à terre du logement dans le modeste resthouse, précisément situé au cœur même de l’ancienne ville. Mais quel contraste au regard des dieux entre les splendeurs du passé et ce pauvre édifice, pourtant magnifiquement situé, où nous arrivons en fin d’après-midi ! Encore celui-ci représente-t-il un progrès sur l’ancien, celui des années vingt qui laissa un souvenir lugubre à F. de Croisset avec ses chambres-cellules malpropres où il pleuvait, éclairées d’une bougie, dont les murs humides étaient des panoplies de lézards, un simple rideau de bambou faisant office de porte, et les ouvertures béantes livrant passage aux renards-volants qui entraient et sortaient librement…
Mais quel contraste au regard des dieux entre les splendeurs du passé et ce pauvre édifice, pourtant magnifiquement situé, où nous arrivons en fin d’après-midi !
Le nouveau « relais », c’est le demi-confort, toujours à un seul étage, entouré de quelques arbres et d’humbles parterres de fleurs. Il y a l’électricité, mais les geckos, les caméléons, les singes sont toujours là, et des centaines d’insectes, séchés dans les moustiquaires, ou vivants et qu’on écrase dans les embrasures des fenêtres en les ouvrant. Qui plus est, depuis la visite de la reine Elizabeth en 1956 qui y séjourna une nuit, ce resthouse est historique !