La baie de Trinconomallé est fameuse. Elle offre aux grandes flottes un mouillage à l’abri de tous les vents sur un espace de 12 milles de profondeur et de 9 de largeur. Sa partie ouest, resserrée au point de n’avoir en largeur moyenne qu’un mille et demi, reçoit des eaux de la rivière qu’on nomme Tamblegamarr et que les Anglais ont nommée Salt-River à cause de ses eaux qui sont salées jusqu’à une très grande distance, ce que je n’ai pas pu vérifier et sur laquelle je n’ai pu avoir que des rapports contradictoires.
La baie de Trinconomallé est divisée en trois baies : l’une, la plus grande, au sud (Cottiar) ; la seconde, celle qui confine avec Tamblegam à l’ouest ; et la troisième, la plus petite, au nord. Les deux premières ont leur rivage en plaine. Mais la troisième est cernée par des collines de 20 à 30 toises de hauteur, toutes de gneiss traversé par des couches de quartz blanc de 2 à 3 pieds d’épaisseur. (…)
C’est des bords de ces trois baies qu’on retire les belles coquilles dont on envoie des collections en Europe (…).